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Avec des enfants
La présence des enfants n'est absolument pas un frein à nos velléités de voyage et de découverte. Certes, il faut s'adapter et s'organiser. Mais rien n'est impossible !
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L'école |
Pendant le voyage en Amérique du Sud, Samuel et Elisa ont été inscrits au CNED. Et c'est le plus souvent Maman qui a joué les maîtresses. Mais Papa a progressivement pris en charge les mathématiques et les sciences pour Samuel. Puis la musique pour les deux enfants : il paraît que Maman chante faux...
Le renouvellement d'inscription pour l'année suivante est automatique, mais un dossier doit tout de même être rempli. Une autorisation du service culturel de l'Ambassade de France doit être jointe. A La Paz, elle nous a été remise sans aucun problème. Mais on se demande bien à quoi elle rime : étant donné que nous sommes de passage, la personne qui nous l'a délivrée ne nous connaît absolument pas...
Par contre, les délais étant toujours aussi longs, ce n'est que le 17 octobre que nous avons reçu un premier colis de cours. Quant aux 4 matières manquantes pour chaque enfant, nous ne les avons eues que le 10 décembre. Difficile de travailler dans de bonnes conditions... D'autant plus que le CNED exigeait toujours de recevoir la dernière évaluation mi-juin ! Leur solution : valider l'année avec seulement 6 évaluations sur les 10 prévues. Est-ce à dire que 40 % du programme sont inutiles ?
De retour en France, ils ont réintégré l'enseignement public sans problème, Elisa en CE1 et Samuel en 6ème. En Sierra Leone, ils ont ensuite fréquenté un établissement anglophone. Quelques mois leur ont suffi pour être tout à fait à l'aise.
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La santé |
Samuel et Elisa sont à jour, tout comme nous, de toute une batterie de vaccins : BCG, pentacoq, ROR, typhoïde et paratyphoïde, hépatites A et B, méningites A et C, et fièvre jaune. Lors de notre séjour au Sri Lanka, ils étaient également vaccinés contre l'encéphalite japonaise, mais nous ne l'avons pas renouvelé.
Par ailleurs, pendant notre voyage, nous avons pris une prophylaxie pour le paludisme (chloroquine plus proguanil) lorsque nous étions en zone infectée. Enfin, lorsque l'eau nous paraissait douteuse, nous la désinfections à l'hydroclonazone avant de la boire. Cela a été le cas depuis notre première entrée en Bolivie jusqu'à la fin du voyage puisque nous n'avons jamais désinfecté totalement les réservoirs par la suite.
Cela dit, depuis leur plus tendre enfance, les enfants ont été habitués à vivre "en tout-terrain". Climats chauds et humides ou absence de chauffage dans la maison en plein hiver en France, conditions d'hygiène fort éloignées des standards européens : ils ont tout connu et se sont forgés des anticorps en conséquence. Cela nous permet d'envisager sereinement des séjours en zone froide (jusqu'à -16,7 °C) ou chaude (record : 52,1 °C). Nous pouvons également fréquenter sans appréhension les marchés et les gargottes locales : aucune "tourista" à l'horizon. Elisa a bien de temps en temps des vers, mais rien de bien méchant : une dose de vermifuge suffit à la remettre d'aplomb.
Par ailleurs, Samuel suit un traitement journalier pour suppléer une légère défaillance de sa thyroïde. Nous partons donc avec un stock de médicaments. Ensuite, les amis qui gèrent nos affaires en France nous en envoient d'autres lorsqu'il y en a besoin.
En Sierra Leone, nous avons tous de nouveau pris (pendant un an et jusque 4 semaines après notre retour) une prophylaxie pour le paludisme (doxycycline). Elle nous avait été prescrite par l'Institut Pasteur, à Paris. Nous sommes également vaccinés contre la rage.
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Le jeu |
Etant donné la place limitée dont nous disposions dans le fourgon, il a fallu être très sélectif au départ. Samuel a emmené son jeu électronique favori. Nous avons également prévu une boîte de jeux de société, des cartes à jouer et une petite dizaine de livres. Rien de plus !
Le temps passant, la place occupée par les jouets a pourtant considérablement augmenté. Noël et les anniversaires sont passés par là... Des peluches sont apparues, des poupées, une dînette, des dinosaures. Sans parler des petits trésors accumulés par chacun : autocollants, jolis cailloux ou jolies plumes d'oiseaux.
Cela dit, les enfants ont aussi appris à faire fonctionner leur imagination et à jouer avec peu de choses : quelques bouts de bois, des cailloux, des feuilles d'arbre... Ils se sont aussi énormément occupé avec des crayons de couleurs et un paquet de feuilles blanches.
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La langue |
Pendant la traversée de l'Atlantique, Samuel et Elisa ont appris quelques mots d'espagnol. Mais aussi de l'italien, puisque c'était la langue de l'équipage ! Par la suite, l'école nous a pris tellement de temps que nous n'avons pas eu le courage d'y ajouter de véritables cours de langue. Elisa a appris à se débrouiller sur le tas, en jouant avec d'autres enfants pendant que Samuel étudiait.
Pendant l'arrêt des cours du CNED, nous avons essayé de rattraper le temps perdu, mais ce n'était pas évident. Leur vocabulaire s'est enrichi, c'est certain. Les notions de grammaire sont restées très vagues. Neuf mois après notre arrivée en Amérique du Sud, ils étaient encore très loin de pouvoir tenir une discussion en espagnol quand ils ont dû se mettre au portugais. Retour à la case départ ! Mais les enfants ont besoin de très peu de mots pour communiquer entre eux.
Enfin, les rencontres de voyageurs d'autres nationalités ne maîtrisant pas les langues locales leur ont permis de ne pas trop oublier les notions d'anglais acquises au Sri Lanka. Notions que notre séjour en Sierra Leone a largement consolidées : aujourd'hui, on peut considérer qu'ils sont bilingues.
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Le retour |
Samuel et Elisa sont toujours très heureux de revenir en France et de retrouver leurs copains d'avant. Mais cela ne les empêche pas de porter un regard positif sur les expériences qu'ils ont vécues.
En voyage, ils ont tous les deux apprécié la possibilité qui leur avait été offerte de voir des animaux que l'on ne rencontre pas en France. Ils ont aussi aimé la variété et la nouveauté des paysages. Elisa a adoré se faire de nouvelles copines tous les jours. Samuel s'est régalé avec les boas et les pythons... Et tous deux sont tout à fait prêts à repartir.
Samuel n'a pas aimé la chaleur humide (avec les moustiques) et les passages de frontières. Son meilleur souvenir : la première fois qu'il a touché un boa émeraude. Merci, Franck !
Elisa n'a pas aimé l'attente à Buenos Aires avant de prendre le cargo pour le retour. Son meilleur souvenir : le séjour à Chiloé avec le Padre Jose... et ses chats.
A la question "qu'est-ce que tu voudrais dire à des enfants qui ne veulent pas partir en voyage ?", la réponse est unanime : "je leur dirais qu'ils ont tort" !
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